Le travail de Jean-françois Dareths interroge la fonction et la nature des images qui nous entourent.
Ce travail s’intéresse à la transformation que peut opérer le temps la nature sur les objets de consommation. Cette recherche questionne aussi la persistance de la trace humaine laissée sur nos déchets ; que racontent ces objets sur leur vie antérieure ? Quel est le processus de transformation qu’effectue l’océan ?
Bien que très contemporains ces détritus ne constituent pas moins des ruines, des vestiges, témoins d’activités et de comportements humains.
De ces gants émane une âme : ils restent habités. La présence de la main de l’homme qui venait les habiter est encore là. Pas très loin, et suffisamment proche pour que nous nous demandions qui en avait l’usage et pour qu’elle action. La trace humaine et l’usure du temps sur le gant interroge la vie de l’homme.
Ces objets inanimés prennent vie sous notre regard.
Ce qui surprend encore dans ces photos c’est la surprise esthétique ! Un gant, par sa forme, ses déformations, ses couleurs, ses matières, son usage lui donne facilement un aspect sculptural que nous n’aurions pas imaginé. Notre regard scrute encore…

vestiges